Des Mondes Imaginaires

À toi mon fils, À toi ma fille

Vivre, Vivre égratinée,

Désemparée, désespérée,

J'ai beau hurler

ma voix semble étouffée.

Toi mon fils, Toi ma fille,

Quel avenir allons-nous vous laisser?

Je vous promets, j'ai essayé

J'essaie d'la sauver,

Cette Terre, lieu de nos vies,

Sera bientôt simple endroit d'survie.

Votre colère résonnera bien au-delà des mers

Lorsqu'animaux, arbres, toute vie sur Terre

Auront assez soufferts

Et n'existeront plus depuis avant-hier.

Je lis dans vos yeux cette incompréhension,

Oui nous sommes tous des cons,

Des imbéciles qui ont laissé crever toute vie

Sans morale et dans l'déni

Les océans se meurent,

Les animaux prennent peur,

Le ciel clame sa haine,

Tornades, tempêtes, le climat s'démène

Pour montrer au monde que l'Homme le malmène.

Pourquoi mes enfants, le pouvoir, les religions, l'argent

Qui ordonnent une mise à feu et à sang

Priment sur l'entraide, l'amour, le firmament?

J'voudrais qu'tout cesse,

qu'ils assument enfin leur petitesse.

Leur vie égale celle du hérisson,

du tigre de Bengale, du poisson.

Entends-tu hurler de désespoir

L'ours, l'éléphant, le renard?

Moi je les entends tel un déchirement,

Suppliant, implorant, espérant,

Qu'enfin le Monde change

Qu'enfin en votre nom mes anges,

Le ciel, la Terre, la vie

subsistent pour encore des décennies.

Je vous promets, vous, mes enfants,

Je vous promets l'amour,

car c'est le plus important

par des temps si courts.

Je prendrai votre main,

Vous conduirai sur le chemin,

Toi mon fils, Toi ma fille,

Avenir de demain,

Promesses de l'incertain.

Je vous aime mes amours,

Je vous aimerai toujours.

Laëtitia LS ©