Des Mondes Imaginaires

Des Mondes Imaginaires

Seuls au monde, d'Emmy Laybourne, chez Hachette Romans

Couverture provisoire

 

Couverture pour la mise en vente

 

Sites de l'éditeur :

Hachette livre ICI 

et Lecture academy.com ICI

Site officiel de l'auteure Emmy Laybourne : ICI

 

 

L'histoire :

 

" Ta mère te crie que tu vas louper ton bus.

Tu ne prends le temps ni de la serrer

dans tes bras ni de lui dire que tu l'aimes.

 

Sauf que, si tu avais su que tu voyais

ta mère pour la toute dernière fois,

tu aurais pris le temps.

Et tu regretterais de ne pas avoir

raté le bus. "

 

La fin du monde débute comme un jour ordinaire

où tout bascule soudain.

Une tempête de grêle. Un accident. Des morts. À peine le temps

de retrouver ses esprits qu'il faut déjà courir, chercher un abri.

Dehors, la menace plane toujours, contaminant l'air.

La grêle n'était qu'un début...

Nous sommes quatorze, pris au piège dans un centre commercial.

À attendre une aide qui ne viendra jamais.

Nous sommes seuls au monde.

 

La quatrième de couverture donne le ton! Un jeune qui attrape son bus pour aller à l'école, une fin du monde par contamination. Des zombies? Voilà quelle a été ma première idée en lisant le dos du livre. Mais détrompez-vous! Ce n'est pas de zombies dont il s'agit! C'est bien pire! Une menace qui pourrait un jour nous arriver... si l'être humain continue de jouer à l'apprenti chimiste...

 

La première de couverture :

 

Bien que la couverture provisoire soit sobre, elle me plaisait davantage...

La couverture actuelle reprend quelques personnages principaux du roman, le bus accidenté, et l'image d'une tornade, bien que la grêle soit plus citée dans le roman. Le réalisme des illustrations pourtant numériques est surprenant. Pourquoi ce choix de personnages? Mystère...

 

Ma chronique:

 

M'attendant à une attaque de zombies, quelle surprise en découvrant que le roman n'abordait pas ce sujet! Je ne spolierai pas l'histoire mais j'ai trouvé le concept de la contamination fort intéressante et son réalisme peut prêter à réflexion. Résultats? On accroche immédiatement au roman et on s'identifie facilement aux survivants de l'apocalypse! Après tout... et si demain c'était nous?

 

Seuls au monde fait partie d'une série de tomes que je ne manquerai pas de me procurer! Je veux connaître la suite et savoir ce que deviendront les enfants rescapés! L'attente risque d'être longue puisque ce premier opus vient seulement de sortir en France ce mois-ci!

 

Dès les premières pages, on comprend que l'histoire se passera dans un univers clos grâce à un plan du "Greenway", un centre commercial banal, si l'on oublie le dessin d'un bus à l'entrée et des annotations comme "le Train", "la Cuisine", "la Décharge". Qu'est-ce que ces mots signifient exactement? 

 

La narration est à la première personne du singulier. Du coup, on s'identifie rapidement au personnage! Derrière le "Je" se cache Dean, un ado pas héroïque pour deux sous et d'une banalité incroyable. Il est loin d'être le "sauveur" dans cette atmosphère de fin du monde ce qui le rend même honteux vis à vis de son frère Alex, le geek de service, qu'il se doit de protéger.

 

Deux bus pleins à craquer d'enfants âgés de cinq à dix-sept ans.

Un accident.

Un bus couché sur le flanc et un autre qui s'encastre droit dans le centre commercial de la ville.

Une vieille dame, Mme Wooly, conductrice de bus tout droit sortie d'un film d'action qui sauve les gamins et part à la recherche des secours.

Du sang, des morts, des pleurs, une contamination de l'air, l'angoisse quoi!

 

Le roman commence sur des chapeaux de roue!

 

Chaque jeune lecteur peut se retrouver dans au moins l'un des personnages vu la variété des caractères. Ils sont tous aussi intéressants les uns que les autres si bien qu'on finit même par se demander s'ils ne sont pas tous les héros du roman.

Il y a Nico, le parfait boy scout au sang froid hors pair, Dean et Alex les deux frères, Jake et Brayden, les ados inconscients, Astrid la jolie fille qui fait craquer notre "héros", Josie la maman de la troupe, Sahalia, en pleine crise d'ado et qui aimerait qu'on la prenne pour une adulte, Chloé la primaire casse-pied, Max un CP, Ulysses le petit latino, Batiste le croyant toujours bon à réprimander les pêcheurs, et les cadets de la bande, les adorables jumeaux, Caroline et Henry.

Quatorze gamins enfermés dans une grande surface en attendant qu'on vienne les chercher ça donne quoi?

Fouille des rayons pour passer le temps pour les plus jeunes (jouets et bonbons à volonté que demander de mieux?), alcool, cachetons pour oublier pour les plus vieux, crises de nerfs, enfants inconsolables, mais aussi... entraide, solidarité, prise en charge des plus jeunes par les plus âgés, organisation, économie d'énergie, instincts de survie en alerte... 

Et pour seul moyen de communication, un vieux poste TV expliquant l'ampleur de la catastrophe...

Jusqu'au jour où deux individus viennent frapper à la porte du bâtiment...

 

J'ai vraiment adoré ce roman et je remercie les éditions Hachette de m'accorder à nouveau leur confiance par ce partenariat!

 

Emmy Laybourne sait retranscrire l'urgence de la situation. Elle nous plonge dans un monde ravagé où des enfants réussissent contre toute vraisemblance à survivre. Au fil des pages, on angoisse comme les personnages : que deviennent leurs parents? Où est Mme Wooly? Faut-il sortir du bâtiment au risque de s'exposer à de nombreux dangers? Que se passe-t-il vraiment dehors?

J'ai trouvé également le comportement des ados envers les plus jeunes très protecteur, limite trop "maternel" avec des termes qu'une maman utiliserait sans doute, mais dont je doute qu'un ado de l'âge de Dean emploierait. Seul petit bémol donc.

Concernant l'écriture, elle est plutôt originale, limite "orale". On comprend alors qu'il s'agit du journal intime de Dean, de son point de vue sur la situation. Dean retranscrit ses sentiments, ce qu'il voit, ce qu'il entend... J'aurais aimé avoir le point de vue des autres enfants mais le "Je" nous colle à la peau, nous fait vivre cette apocalypse de près, nous fait ressentir l'angoisse et la peur du protagoniste.

Petit plus : l'originalité de la présentation des chapitres du roman. Emmy Laybourne joue avec les polices d'écriture d'une manière intrigante... on aimerait bien savoir pourquoi! En tout cas, c'est plutôt réussi!

 

J'ai dévoré ce roman sombre, quasi réaliste. J'attends la suite avec impatience! 

 

Et pour ceux qui comprennent l'anglais...

une vidéo de l'auteure Emmy Laybourne

 



10/09/2013
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